Ici tu perds ton innocence, dès ta naissance
Grandissant dans un monde sombré dans la décadence
Il faut qu't'avances avec souvent rien dans la panse
On t'dit d'rester dans l'rang, d'rentrer dans la danse

Y' a-t-il seulement un sens ? Bosser pour un peu d'vin et d'essence...
Regardez on taffe tous les jours, quelle reconnaissance ?
Plus d'espérance, une vie amère et rance...
Un salaire qui finit dans la poche de ceux qui financent

Paris joue et spécule...sans aucun scrupule
Ils n'ont qu'un objectif mec : augmenter le pécule
Régulent nos vie avec leurs taux d'emprunt
Et quand ça s'casse la gueule : se dispersent comme des embruns

S'enrichissent sur le dos de femmes et d'hommes biens...
Qui pour payer l'crédit passent quatre heures dans l'train
Rentrent chez eux attendant le lendemain...
Rêvant qu'un miracle se produise enfin...


Refrain
écrit par Nero (Thomas ADAM)

Mais y a plus rien à espérer, plus rien à attendre
On veut nous diviser, nous laisser en bas d'la pente
Mais j'en ai marre d'entendre qu'il va falloir être patient
Que mon heure n'est pas venue et que chaque chose a son temps...

Trublion :
Trublion:
Conscience politique...forgée dans la négation
On nous promet le dégoût jusqu'au trépas...
Chemin vers le bonheur parsemé d'aliénation,
La lumière au fon du trou, ne j'y crois pas ...

Pourtant habitué à suivre depuis tout p'tit...
Eduqué pour obéir, les destins tracés je n'en veux pas
Les lois qu'on établit pour nous...
Je n'y adhère, n'y adhère pas...

Y' a plus rien à espérer d'en haut, du ménage à faire en lot
Tout à foutre en l'air...
Faire atterrir ces va-t-en guerre...
Faire taire ces représentants charlatans tant..

Qu'on s'laissera écraser par le fric...
Les rapports hierarchiques...cette démocratie monarchique
Nous resterons pendus aux lèvres des marchands de rêve
Connard ! trop tard pour la trêve quand le peuple se lêve !

Mais y a plus rien à espérer, plus rien à attendre
On veut nous diviser, nous laisser en bas d'la pente
Mais j'en ai marre d'entendre qu'il va falloir être patient
Que mon heure n'est pas venue et que chaque chose a son temps...


Eh Fiston, ici le dicton dit qu'le vice tue
Et qu'un fic et sa plaque c'est un anus et sa fistule
Dans cet univers j'éclos comme un pistil
Balance un missile, c'est mon art que je distille

Le dernier rempart puisse-t-il, m'empêcher de commettre un homicide
Car l'Homme ici on le place plus bas que terre...
Il n' y a plus de Messie, et ils nous batissent un enfer
Tu prends un an ferme pour un stick au volant...

Pendant ce temps, les enfants de nos dirigeants
Se remplissent les narines impunément évidemment...
Il serait négligeant que les infos l'mettent en avant
C'est navrant...moi la vérité j'veux l'apprendre...

Mettre à jour les fausses dépenses, briser les fausses défenses
Tiser à leurs dépens et faire une fête partout en France
Tout le monde en transe...on éradique la finance
On fout l'feu aux billets avant d'éclater la faience !


J'ai tout à espérer, j'en ai marre d'attendre
On va les dévisser, foutre à plat cette putain d'pente
Ca fait longtemps déjà que je me montre très patient
Mais j'crois qu' c'est mon tour et que vient d'arriver mon temp